Vous l’avez vu si vous nous suivez depuis un certain temps – ce dont je ne doute pas -, je ne suis pas un spécialiste de Mary Higgins Clark. Je m’étais donc dépucelé de cette auteure durant l’été avec La boîte à musique. J’avais été plutôt séduit. Aujourd’hui, critique de ma deuxième lecture de la reine du thriller avec son petit dernier, j’ai nommé La mariée était en blanc, écrit en association avec Alafair Burke.
Amanda Pearce a disparu la veille de son mariage il y a de cela … 5 ans. L’affaire est aujourd’hui classée, mais sa mère demande l’aide d’une jeune productrice, Laurie, dont l’émission se penche sur des affaires mystérieuses. La reconstitution des événements pour tourner l’émission va alors soulever bien des mystères.
On est là dans le classique du suspense avec une affaire classée et non résolue, mais avec un proche qui refuse d’abandonner. Vraiment rien de nouveau de ce côté là. La nouveauté réside dans le fait que c’est sur le tournage d’une émission de télé-réalité que le passé va être remué. La production a fait appel à tous les proches d’Amanda et du marié et les fait retourner sur le lieu même où devait se dérouler la cérémonie. On part d’un élément classique que l’on détourne un peu pour la touche d’originalité.
Comme pour La boîte à musique, je me suis retrouvé pris par l’intrigue et l’enquête qui avance pas à pas. On se retrouve dans la peau du protagoniste, à mener notre petite enquête devant notre livre. Et c’est avant tout ce que l’on cherche avec un policier. Et je dois avouer mal avoir prédit la fin pour ce livre-ci !
Je dois avouer néanmoins avoir eu du mal à situer tous les personnages au départ. Ils sont assez nombreux et leurs noms défilent. Il faut un temps avant de réussir à tout clarifier.