A la rédac’, on est très friands de jeux multijoueurs, histoire de se bien se marrer entre potes. Aujourd’hui, une ancienne gloire du party game revient sur le devant de la scène. Avec Micro Machines : World Series, on s’est pris à rêver de retrouver les sensations connues à l’époque de la PlayStation première du nom. Malheureusement, il semblerait qu’on ait un peu trop misé là-dessus.
Ca y est, on est bien calés dans notre canapé, on a décapsulé quelques bières bien fraiches, et on est prêt à une bonne petite soirée entre amis. On lance le jeu avec plaisir, et on se lance directement dans une partie en multi local. On fait chacun notre choix parmi les différents véhicules proposés (camions de pompier, char, voiture de sport, …) et on débarque sur la piste. On remarque tout de suite que chaque voiture propose une physique différente, ce qui est sympa. La conduite est bien plus souple qu’à l’époque de la PlayStation ce qui, une fois encore, est une bonne chose quand on se rappelle des trajectoires ultra rigides de l’époque.
Le choix est possible entre un mode Elimination vraiment sympa, et une Bataille assez légère. Le premier a clairement notre préférence. Son principe est simple : la caméra est figée sur le joueur en tête de course. Dès que l’un des autres pilotes sort hors des limites de la caméra, il est éliminé. De petits bonus sont également disponibles, avec des marteaux et autres projectiles à envoyer sur les adversaires pour ajouter un peu de piment aux courses. On s’amuse bien le temps de quelques parties, mais on ne peut que se rendre à l’évidence très rapidement : le jeu manque énormément de profondeur. Pas tant dans son gameplay, mais plus dans l’enrobage. Le nombre de modes de jeu est famélique, aucun mode Tournoi n’est de la partie et chaque fin de course se solde automatique vers un retour au menu principal. On n’a pas du tout la possibilité de lancer une revanche, ou d’enchaîner réellement les parties de façon fluide, ce qui est vraiment dommage pour un jeu qui se veut convivial.
Le constat est plus ou moins le même quand on bascule vers le mode en ligne. On découvre uniquement des possibilités identiques au local, au détail près qu’il est possible de jouer des courses classiques également. A part cela, rien de bien nouveau sous le soleil et on reste avec le même sentiment mitigé que lors de notre soirée entre potes. En effet, ce ne sont pas les modes Libre ou Classé qui vont faire une vraie différence, malheureusement.